La simple évidence de la beauté, Poèmes et photographies
(...) Beauté qui me conduit au-delà du beau, au-delà de ce que je contemple. Un échange de lumière a eu lieu. Le regard est libéré, je dépasse ce que je vois (...)
Page 69 "A la lumière de la beauté", Brigitte Maillard
La beauté du monde est un
appel et l’homme cet être de langage y répond de toute son âme. François Cheng
Ce livre, La simple évidence de la beauté,
paru en 2011 aux éditions Atlantica, est une nouvelle édition revue et augmentée. Il est
un hommage aux paysages de Bretagne que nous offre le Finistère. Paysages
intenses dont la Baie d’Audierne est l’un des joyaux. La splendeur de ces lieux
nous aide à être présents au monde, sous une autre lumière.
Un
jour, sur une plage de la Baie d’Audierne, la
beauté s’est emparée de tout mon être. Inoubliable instant car la beauté a quelque chose d’incroyable à nous dire. Derrière ce monde respire un autre
monde…
Cette
expérience m’a éclairée. J’ai voulu la traduire en poésie. C’est cela la vraie beauté de la
poésie : au lieu de parler de ce qui est, elle chante quelque chose qui
est infiniment plus élevé que la réalité et qui pourrait lui ressembler
d’avantage : Ivan Tourgueniev
Ainsi
est né en 2011 La simple évidence de la
beauté, mon premier recueil aux éditions Atlantica, présenté aujourd’hui
dans cette nouvelle édition accompagnée de photographies de ces paysages, fruits
de la lumière et de la beauté de notre regard…
La simple
évidence de la beauté, Brigitte Maillard,
Poèmes et photographies, Monde en poésie éditions 80 pages, format
carré 15,5 cm, 15 €.
Brigitte
Maillard : « La simple évidence de la beauté »
« La beauté sauvera le monde », disait Dostoïevski. « La poésie sauvera le monde »,
affirmait Jean-Pierre Siméon dans un livre-manifeste du Printemps des poètes.
La beauté et la poésie font alliance dans le recueil de poèmes et des
photographies de Brigitte Maillard.
Auteur/poète, éditrice, chanteuse :
Brigitte Maillard a plusieurs cordes à son arc. Elle aime les gens, la nature,
les paysages. Avec une affection particulière pour la baie d’Audierne, à tel
point que cet espace emblématique de la Cornouaille (où la mer aborde le
littoral avec fracas) est devenu pour elle le lieu d’une révélation. « Un jour, raconte-t-elle, sur une plage de la baie d’Audierne, la
beauté s’est emparée de tout mon être. Inoubliable instant car la beauté a
quelque chose d’incroyable à nous dire. Derrière ce monde respire un autre
monde ».
Pour témoigner de ce tressaillement intime
devant la beauté, Brigitte Maillard recourt bien naturellement au poème et à la
photographie. Voici, offerts à nos yeux, des estrans parcourus de ruisseaux sous
des cieux plombés, des vagues giclant avec fureur sur les rochers pointus, une
neige de mouettes ou de goélands sur la grande bleue soudain calme … « Je suis au bord de l’eau/Fidèle au
brin d’osier/Déposé par les oiseaux », écrit-elle. « De tout, je fais un endroit de mon
cœur » (…) « L’onde court
dans ma main ».
Le poète et académicien François Cheng, que
Brigitte Maillard évoque dans ce recueil, écrivait à propos du Mont Lu dans la
province de Jiangxi (dont il est originaire) qu’il offrait « des perspectives toujours renouvelées et des jeux de lumière
infinis ». Ce sont ces jeux de lumière que Brigitte Maillard capte par
l’image et le texte. Son mont Lu à elle, c’est d’une certaine manière la baie
d’Audierne où elle se sent « vêtue
d’espace ».
Pierre TANGUY.
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